Environnement

Nouvelle taxe carbone pour les particuliers en 2027

Ce mardi 18 avril, le Parlement européen a récemment adopté plusieurs textes du plan climat de l’Union européenne, intitulé “Fit for 55”, visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030. Ce plan ambitieux comprend une réforme du marché européen du carbone, ainsi qu’un second marché du carbone destiné aux particuliers, visant à encourager la réduction des émissions de CO2 liées à la consommation d’énergie. Toutefois, cette initiative suscite des préoccupations quant aux coûts supplémentaires pour les particuliers ainsi qu’à un possible contrôle accru sur leur consommation énergétique, voire même la possibilité de coupure de leur approvisionnement en énergie, certains allant jusqu’à redouter la mise en place d’un “Pass Carbone” qu’ils considèrent comme liberticide.

Introduction au second marché du carbone pour les particuliers en Europe

Le second marché du carbone pour les particuliers vise à encourager la réduction des émissions de CO2 des ménages en instaurant un prix pour les émissions liées à la consommation de carburant et de chauffage. Cette mesure, incluse dans le plan climat de l’UE “Fit for 55”, suscite des préoccupations concernant l’augmentation des coûts pour les citoyens et un contrôle accru de leur consommation énergétique. L’idée d’un éventuel “Pass Carbone” alimente également les débats et les craintes quant à la protection des libertés individuelles.

Comment fonctionne le second marché du carbone pour les particuliers ?

Le second marché du carbone attribue un prix aux émissions de CO2 des particuliers liées à la consommation de carburant et de chauffage. Dès 2027, les foyers devront s’acquitter d’un prix du carbone sur le carburant et le chauffage. Ce prix serait cependant plafonné à 45 euros/tonne au moins jusqu’en 2030. L’entrée en vigueur de cette mesure pourrait être repoussée à 2028 si la flambée des prix de l’énergie persiste. Le second marché du carbone vise à encourager les ménages à opter pour des sources d’énergie moins polluantes et à réduire leur consommation énergétique.

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Nouvelle taxe carbone évaluée à 988,50 €/an pour un foyer français moyen

Le second marché du carbone prévu pour les particuliers en Europe aura pour objectif d’inciter les ménages à réduire leurs émissions de CO2 liées à la consommation d’énergie. Ainsi, chaque foyer français devra évaluer sa consommation de CO2 et s’acquitter d’un prix fixé à 45€ par tonne.

En moyenne, un foyer français est constitué de 2,19 personnes, selon une étude de l’INSEE. Le ministère de la Transition écologique (MTE) estime dans son document sur les “Chiffres clés du climat” que l’empreinte carbone moyenne en France, en 2019, s’élevait à 9,0 tonnes de CO2 par personne.

En conséquence, le coût annuel du second marché du carbone pour un foyer français moyen serait d’environ 988,50 euros par an jusqu’en 2030 et bien plus après !

Fiscalité accrue due à des erreurs de gestion en Europe

Il semble que l’UE, sous couvert de lutte contre le changement climatique, continue d’imposer des taxes supplémentaires à ses citoyens, tout en commettant des erreurs de gestion coûteuses. Parmi ces erreurs, on compte les sanctions imposées à la Russie qui ont finalement affecté les ménages européens plutôt que les Russes, les erreurs liées au quantitative easing suite à la crise des subprimes, les conséquences de la loi NOME et de l’ARENH qui ont entraîné une hausse des prix de l’électricité (en particulier pour les Français qui étaient auparavant autonomes grâce aux centrales nucléaires), et l’indexation des taux d’intérêt de la dette publique sur l’inflation à cause d’Emmanuel Macron.

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En conclusion, le plan climat de l’UE “Fit for 55” et l’introduction d’un second marché du carbone pour les particuliers soulèvent des inquiétudes quant à l’augmentation des taxes et du contrôle sur les citoyens européens. Ces préoccupations s’ajoutent aux erreurs de gestion coûteuses commises par l’Europe, telles que les sanctions contre la Russie, le quantitative easing, la loi NOME et l’ARENH, et l’indexation des taux d’intérêt de la dette publique sur l’inflation. Les citoyens doivent rester vigilants et s’informer sur l’impact de ces mesures sur leur vie quotidienne, tout en cherchant des moyens de s’adapter et de réduire leur empreinte carbone. L’Europe doit également s’efforcer d’améliorer sa gestion pour éviter de nouvelles erreurs et préserver les intérêts et la qualité de vie de ses habitants.

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Image par catazul

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