Effondrement de l’économie européenne accentué par les sanctions contre la Russie
Pour des raisons totalement inconnues, les USA et son vassal l’Union européenne, ont décidé de faire la guerre par procuration à la Russie en livrant massivement des armes, de l’argent et même des militaires à l’Ukraine. Ils ont aussi décidé d’appliquer immédiatement des sanctions économiques supplémentaires à celles de 2014, sans aucune justification, anticipation, ni même stratégie. Ces incompétents qui nous dirigent ont finalement sanctionné gravement le peuple européen au lieu des russes et nous demandent désormais à nous préparer à faire de lourdes concessions.
Contexte
Le 21 février 2022, Vladimir Poutine annonce la reconnaissance russe de l’indépendance des “républiques populaires” autoproclamées de Donetsk et Lougansk.
Le 24 février, La Russie attaque l’Ukraine pour libérer les ukrainiens russophones des tyrans qui les massacrent depuis des années dans le secteur du Donbass.
Le 27 février 2022, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annonce sur Twitter l’interdiction de diffusion des médias Sputnik et RT, tous deux financés par la Russie. La cour de Justice européenne est saisie le 8 mars 2022 par RT France mais elle refuse de rétablir la diffusion par une ordonnance rendue le 30 mars 2022, en totale violation de l’Etat de droit et qui va à l’encontre des principes mêmes de la liberté d’expression.
Depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, l’Union Européenne n’a cessé de sanctionner la Russie. Ce qui a fait baisser mécaniquement le PIB de la Russie à cette date, mais depuis son économie est remontée.
Depuis février 2022, l’Union européenne a imposé une nouvelle série de sanctions à l’encontre de la Russie et de la Biélorussie, comprenant des mesures restrictives ciblées (sanctions individuelles), des sanctions économiques et des mesures diplomatiques.
“Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe” – Bruno le Maire
Lors d’une intervention à France Info le 1er mars de cette année, Bruno le Maire, avec une condescendance propre à la Macronie, nous dit que l’UE et la France allaient mener une « guerre économique et financière totale » à la Russie et “nous allons provoquer l’effondrement de son économie” !
Dmitri Medvedev, actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie, lui répondra avec raison le même jour sur Twitter : “Faites attention à votre discours, messieurs ! N’oubliez pas que les guerres économiques dans l’histoire de l’humanité se sont souvent transformées en guerres réelles »
Bruno le Maire, comme tous les génies du gouvernement Macron et l’Union européenne, étaient loin de s’imaginer que le lot supplémentaire des sanctions qu’allait insuffler l’Union européenne à la Russie, se retournerait finalement contre l’Occident.
Contrairement à Vladimir Poutine qui a anticipé toutes les conséquences de son entrée en guerre avec l’Ukraine, Bruno le Maire et consorts auraient dû s’apercevoir que leurs sanctions auraient de multiples conséquences désastreuses pour l’Europe et non pour son adversaire.
Comme disait Adolphe Thiers, “gouverner, c’est prévoir“.
Un contexte économique de l’Union européenne défavorable pour sanctionner
Avant de se permettre de jouer les roquets et de sanctionner la Russie, l’Union Européenne aurait dû regarder, au préalable, le contexte économique dans lequel elle était.
Depuis la crise financière de 2008 qui a fragilisé les économies mondiales et plus particulièrement l’Occident, l’Union Européenne a fait des choix déplorables.
Contre la règle de “destruction créatrice” du capitalisme définie par Joseph Schumpeter, elle a tout d’abord renfloué la majorité des banques qui étaient en état de faillite et même des pays comme la Grèce avec l’argent du contribuable européen. Grâce à cela, les établissements financiers ont pu survivre et refaire d’énormes bénéfices qu’ils ont distribué à nouveau à leurs actionnaires plutôt qu’aux Etats européens prêteurs. Alors qu’il aurait simplement fallu nationaliser toutes les banques en état de faillite afin de pouvoir redistribuer les bénéfices à l’Etat plutôt qu’à des actionnaires privés.
Ensuite elle a pratiqué l’ “assouplissement quantitatif” (quantitative easing en anglais ou QE) à outrance qui a permis à la Banque centrale européenne de racheter massivement les dettes publiques des Etats ou d’autres actifs financiers afin d’injecter de l’argent dans l’économie et de tenter de stimuler la croissance. C’est ce qu’ont appelé nos chers dirigeants, l’ “argent magique”. Car le QE permet aux banques centrales de créer ex nihilo de la monnaie qu’elles réinjectent dans le marché en espérant relancer l’économie.
La Banque centrale européenne a alors lancé différents programmes de QE à partir de 2008 :
- En 2009/2010 elle rachète 60 milliards d’actifs.
- Ensuite, en réponse à la crise grecque, un nouveau programme de rachat d’actif est activé en mai 2010, puis en novembre 2011, afin de contenir l’augmentation du spread entre les taux de la dette des pays du Sud et du Nord de l’Europe. Ce qui fait d’ailleurs que l’Euro est condamnée à disparaître.
- En 2015, sous l’égide de Mario Draghi, la BCE lance officiellement un programme de “quantitative easing” qui inclut le rachat des dettes souveraine de tous les pays de la zone euro au rythme de 60 milliards d’euro par mois pendant initialement 18 mois. Ce programme a été plusieurs fois prolongé et représentait en février 2021 près de 2500 milliards d’euros !
Malheureusement ces génies de la finance qui nous gouvernent n’ont pas vu arriver les conséquences dramatiques que cela a occasionné.
Non seulement le marché ne s’est pas relancé, sauf pour les ultra riches qui ont pu s’enrichir facilement grâce des prêts bancaires à taux proches de zéro, mais elle a également autorisé les pays de l’UE à faire plus de dépenses étatiques inconsidérées, les fragilisant encore plus et laissant certainement place à une corruption massive.
La mise en place du QE depuis 2015 par la BCE a été vivement accusée d’outrepasser le cadre légal européen, et notamment de violer l’interdiction de financement monétaire des États par la BCE tel que défini à l’article 123 du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne).
L’assouplissement quantitatif opérée à de nombreuses reprises par la BCE a eu pour conséquences :
- le gonflement artificiel du prix des actifs, comme l’immobilier
- l’augmentation des inégalités en faisant disparaître petit à petit les classes moyennes au profit des ultra riches et au détriment des plus pauvres.. Une étude de la Banque d’Angleterre en 2012 reconnaît, dans un rapport destiné au Parlement britannique, que sa politique de rachats d’actifs a eu pour effet d’augmenter la richesse des 5 % de citoyens les plus riches, par le gonflement du prix de certains actifs financiers détenus par ces derniers !
- des dettes énormes à rembourser sur plusieurs générations
- une valeur de la monnaie qui se déprécie de jour en jour
- une inflation à venir non contrôlée (ce qui vient d’arriver depuis un an)
- et même une aggravation de la la crise climatique ! En effet, de nombreuses études tendent à démontrer que près de 60 % des obligations d’entreprises rachetées par la BCE profitent aux entreprises les plus polluantes et émettrices de carbone.
Conséquences désastreuses des sanctions européennes contre la Russie
Renforcement d’un bloc multipolaire avec risque de guerre mondiale
Depuis toujours les russes ont été attachés à la culture française et ont été admiratifs de la France. Faut-il également rappeler que ce sont les russes qui ont libéré Berlin et tué Hitler en 1945 et non les américains ? Ce sont eux qui ont eu le plus de victimes lors de la première et la seconde guerre mondiale avec respectivement 4,95 millions de morts (civils et militaires) pour 205 000 morts américains et 21,1 millions de morts pour 418 000 morts américains. A noter que l’Ukraine faisait partie intégrante de l’URSS lors de la deuxième guerre mondiale et qu’elle faisait partie des alliés lors de la première.
Autant l’Ukraine que la Russie ont toujours fait partie intégrante de l’Europe géographique et ont toujours été alliés aux autres pays du vieux continent. Il est donc difficilement admissible qu’elles ne soient pas naturellement dans l’Union européenne !
Mais, on sait depuis la parution de l’excellent livre “J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu” de Philippe Deviliers en 2019, dans lequel on retrouve un grand nombre de documents confidentiels déclassifiés, que l’Union européenne est en fait une construction américaine, avec toutes les conséquences que cela impose. Jean Monnet était d’ailleurs payé par la CIA. On comprend mieux désormais pourquoi l’UE est autant vassalisée par les USA et se retrouve à faire des erreurs géopolitiques monumentales depuis des décennies.
Le monde se fragmente à nouveau en plusieurs blocs, dont deux principaux qui rappellent celui du temps de la guerre froide. Avec un bloc occidental composé majoritairement des USA, de l’UE et des pays anglophones comme l’Australie, le Canada, la Grande Bretagne, etc. En face, va se renforcer un bloc composé naturellement des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et peut-être de l’Afrique du Sud), de la Turquie et de certains pays du Proche et Moyen Orient.
Une guerre froide qui fait son retour et qui pourrait devenir chaude si les occidentaux continuent de titiller l’ours russe.
Vol d’actifs russes par les gouvernements occidentaux
L’Occident et l’Union européenne en particulier se sont comportés comme des voyous en gelant les avoirs russes, mais aussi en censurant du jour au lendemain, sans aucun procès, des médias comme RT et Spoutnik.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les pays occidentaux ont imposé diverses formes de sanctions à la Russie, allant de l’interdiction de l’or russe au retrait de ses banques du système monétaire international SWIFT (pour finalement revenir partiellement en arrière), bien que la décision de geler environ la moitié des actifs étrangers de la Russie – près de 300 milliards de dollars – a été considérée comme allant trop loin par de nombreux responsables politiques et analystes mondiaux.
Le ministère américain de la Justice a demandé au Congrès une autorité plus large pour saisir davantage d’avoirs des oligarques russes, a déclaré un responsable du ministère devant un panel du Congrès le 19 juillet.
Ces vols à répétition d’avoirs appartenant à des russes qui ne sont pas forcément d’accord avec la politique de Poutine sont tout à fait scandaleux.
Par ailleurs, un grand nombre d’étrangers investissaient massivement en occident et notamment en France pour leur stabilité économique, démocratique et monétaire. Cela risque désormais de faire fuir les investissements d’étrangers qui sauront que leurs avoirs ne sont plus du tout sûrs en zone occidentale. Or une monnaie ne peut subsister que si la confiance totale est présente.
Une inflation vertigineuse dans tous les pays de l’UE
Il est désormais difficile de trouver de la moutarde, de l’huile, du blé, du gaz, du pétrole, de l’électricité, etc. avec un prix de l’essence et des denrées alimentaires qui atteignent des sommets.
Mais que s’est-il passé en si peu de temps ?
Même si la petite musique médiatique occidentale nous fait croire que l’unique cause est celle de la guerre en Ukraine. Il n’en est rien.
En effet, l’inflation des pays de l’ouest, et notamment de ceux de l’UE, est née en 2021 et non cette année. Elle est la conséquence directe des politiques monétaires catastrophiques menées par l’UE et la BCE. L’assouplissement quantitatif en est la principale cause ainsi qu’une monnaie unique et non commune qui empêche les pays de jouer sur leur propre taux d’intérêt et qui génère un spread de plus en plus important entre les pays de l’UE.
Le “quoi qu’il en coûte” d”Emmanuel Macron qui a coûté 650 milliards d’euros à la France, viendra alourdir gravement son triste bilan (voir ci-dessous)
Les sanction économiques infligées à la Russie viennent surinfecter la débandade économique préalablement établie.
Classement des pays européens inflationnistes
- Estonie 22,7%
- Lettonie 21,0%
- Lituanie 20,8%
- Tchéquie 16,6%
- Bulgarie 14,8%
- Pologne 14,2%
- Roumanie 13,0%
- Slovaquie 12,8%
- Hongrie 12,6%
- Croatie 12,1%
- Slovénie 11,7%
- Pays-Bas 11,6%
- Grèce 11,5%
- Espagne 10,8%
- Chypre 10,6%
- Belgique 10,4%
- Irlande 9,6%
- Portugal 9,4%
- Autriche 9,3%
- Luxembourg 9,3%
- Danemark 9,1%
- Suède 8,9%
- Allemagne 8,5%
- Italie 8,4%
- Finlande 7,9%
- France 6,8%
- Malte 6,5%
Des taux jamais vus depuis les débuts de l’euro en totale violation du protocole 12 du Traité européen.
Or afin d’entrer dans la zone euro et “réaliser l’Union économique et monétaire”, les Etats membres de l’UE devaient respecter des critères (dits “de Maastricht”) énoncés à l’article 140 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Parmi eux, est établit une règle selon laquelle leur budget ne doit pas accuser de “déficit excessif”, afin que la situation de leurs finances publiques soit jugée “soutenable”. En clair, leurs recettes doivent, dans une certaine mesure, couvrir leurs dépenses. Le protocole n°12 du traité précise ainsi que le déficit public annuel ne doit pas excéder 3 % du produit intérieur brut (PIB), et que la dette publique (de l’Etat et des administrations publiques) reste quant à elle inférieure à 60 % du PIB (voir ci-après). Deux règles non respectées par une majorité des pays de l’UE !
La moyenne pour la zone euro est de 8,9 % sur un an (de juillet 2021 à juillet 2022). Conséquences directes des politiques économiques et monétaires des “Mozart” de la finance tels Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen et Bruno le Maire qui devaient faire “effondrer l’économie russe” par les sanctions prises par l’UE contre la Russie !
Outre la politique monétaire menée par la BCE avec les “quantitative easing” depuis des années et un euro qui pénalise les pays de l’UE, l’inflation ne cesse de grimper à cause des mesures restrictives prises contre la Russie par l’Union européenne.
De ces faits, les pays de l’Union européennes enregistrent une hausse des prix de l’énergie (39,7 % d’inflation en juillet 2022), de l’alimentation, de l’alcool et du tabac (9,8 % sur la même période), des biens industriels hors énergie (4,5 %) et des services (3,7 %).
Dans la zone euro, les pays avec les taux d’inflation annuels les plus faibles sont Malte (6,5 %) et la France (6,8 %) en juillet 2022. Ceux-ci restent néanmoins relativement élevés. En revanche des inflations records sont enregistrées par l’Estonie (22,7 %), la Lettonie (21 %) et la Lituanie (20,8 %) qui sont les plus touchés par la hausse des prix, suivis de la Slovaquie (12,8 %) et la Slovénie (11,7 %).
Dettes publiques par rapport aux PIB des pays de l’Union européenne au 1er trimestre 2022
- Grèce – 189,3%
- Italie – 152,6%
- Portugal – 127,0%
- Espagne – 117,7%
- France – 114,4%
- Belgique – 107,9%
- Chypre – 104,9%
- Autriche – 84,1%
- Hongrie – 77,4%
- Croatie – 77,3%
- Slovénie – 75,1%
- Finlande – 71,9%
- Allemagne – 68,2%
- Slovaquie – 62,4%
- Malte – 57,6%
- Irlande – 53,1%
- Pologne – 52,1%
- Pays-Bas – 50,7%
- Roumanie – 48,4%
- Lettonie – 42,8%
- Tchéquie – 42,8%
- Lituanie – 40,3%
- Suède – 34,6%
- Danemark – 32,9%
- Bulgarie – 22,9%
- Luxembourg – 22,3%
- Estonie – 17,6%
On constate que la dette publique de 14 des 27 pays de l’Union européenne (soit plus d’un pays sur deux) dépasse le taux de 60% de leur PIB en totale infraction avec le protocole n°12 du traité. Une très large majorité viole également l’article 126 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne)
Parmi les mauvais élèves, figurent la Grèce (189,3%), l’Italie (152,6%), le Portugal (127,0%), l’Espagne (117,7%), la France (114,4%), la Belgique (107,9%) et Chypre – (104,9%). Sept pays de l’UE qui ont une dette publique supérieure à leur Produit Intérieur Brut !
La dette nette des administrations publiques françaises s’élevaient à 1 831,9 Md€, soit 85,8 % du PIB au 3ème trimestre 2014, date à laquelle Emmanuel Macron devient Ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique. À la fin du premier trimestre 2022, la dette publique s’établit à 2 901,8 Md€ et 114,4% du PIB de la France. Soit plus de 1 000 Md€ de dettes supplémentaire sous Macron !
Une dépendance énergétique forte en Union européenne
Près de 60 % de l’énergie primaire que consomme l’Union européenne doit être importée de l’extérieur de l’UE. Il s’agit du pétrole, du gaz et du charbon.
Cette dépendance énergétique a tendance à augmenter depuis les années 2000 et elle est particulièrement marquée dans le secteur du gaz naturel.
Le taux de dépendance pour le gaz est celle qui a connu la hausse la plus grande (passant de 66 % en 2000 à 90 % en 2019).
La forte dépendance énergétique en Union européenne est inégalement répartie :
Classement des dépendances énergétiques des pays de l’UE en 2019 :
- Malte : 97,2%
- Luxembourg : 95,1%
- Chypre : 92,8%
- Italie : 77,5%
- Belgique : 76,7%
- Lituanie : 75,2%
- Espagne : 75,0%
- Grèce : 74,1%
- Portugal : 73,8%
- Autriche : 71,7%
- Slovaquie : 69,8%
- Hongrie : 69,7%
- Irlande : 68,4%
- Allemagne : 67,6%
- Pays-bas : 64,7%
- Croatie : 56,2%
- Slovénie : 52,1%
- France : 47,6%
- Pologne : 46,8%
- Lettonie : 44,0%
- Finlande : 42,1%
- Tchéquie : 40,9%
- Danemark : 38,8%
- Bulgarie : 38,1%
- Roumanie : 30,4%
- Suède : 30,2%
- Estonie : 4,8%
En 2019, les taux de dépendance énergétique les plus bas ont été enregistrés pour l’Estonie (4,8 %), la Suède (30,2 %), la Roumanie (30,4 %), la Bulgarie (38,1%) et du Danemark (38,8%).
Au contraire, certains pays dépendent presque exclusivement de sources d’approvisionnements extérieures. C’est le cas de Malte (97,2 %), du Luxembourg (95,1 %), de Chypre (92,8 %), de l’Italie (77,5%) et de la Belgique (76,7%).
La Russie, un fournisseur incontournable de l’Union européenne
La Russie est le premier producteur mondial de gaz devant les USA, le Canada, le Qatar et l’Iran et le deuxième producteur mondial de pétrole derrière les USA mais devant l’Arabie Saoudite.
En 2018, sur l’ensemble des importations énergétiques des pays de l’UE, 40,4 % du gaz, 29,8 % du pétrole et 42,4 % des combustibles solides étaient russes. Le second pays dont dépend le plus l’Union est la Norvège, seul pays européen à produire plus d’énergie qu’il n’en consomme, avec un taux de dépendance énergétique de -593,2 %.
Les exportations de la Russie au cours des dix premiers mois de 2021 se sont élevées à 388,4 milliards de dollars, soit une hausse de 42,8% par rapport à la même période de l’année dernière, selon le Service fédéral des douanes russe. Cette croissance est due à la base faible de la dernière année, marquée par la crise, à la hausse de l’inflation et à la reprise économique de cette année.
Les mesures restrictives de L’UE contre la Russie n’ont fait qu’inverser le processus de l’impact économique recherché. La Russie s’enrichit au lieu de s’effondrer, contrairement à ce qu’avaient prédit nos “Mozart de la finance”.
Alors que l’Union européenne ne cesse de s’effondrer économiquement de mois en mois, la Russie a engrangé 93 milliards d’euros de revenus tirés de l’exportation d’énergies fossiles durant seulement les 100 premiers jours de sa guerre contre l’Ukraine.
Une économie russe en plein essor et celle de l’UE en chute libre
L’euro au plus bas depuis sa création
L’euro s’effondre complètement face à beaucoup de monnaies. Conséquences directes des actions prises par les “Mozart” de la finance de l’Union européenne et en particulier par Bruno le Maire qui devait “effondrer l’économie russe” en “menant une guerre économique et financière totale”.
La meilleure façon de détruire l’économie russe aurait été de nommer Bruno le Maire au Ministère de l’économie de la Russie ! Emmanuel Macron ou Ursula von der Leyen auraient également pu faire l’affaire à ce type poste…
L’euro est tombé sous le dollar et le franc suisse pour la première fois depuis sa création. Il s’effondre également face à la majorité des pays riches de la planète.
Le Rouble, quant à lui, enregistre une remontée spectaculaire depuis plus de six mois.
Cours d’échange du rouble (RUB) contre l’euro (EUR) sur les 6 derniers mois au 31 août 2022
Cours d’échange de l’euro (EUR) contre le dollar (USD) sur les 6 derniers mois au 31 août 2022
Dettes publiques de la Russie et de l’Union européenne
La dette publique de la Russie n’est que de 14,2% de son PIB alors qu’elle est en moyenne à 94,5% en Union européenne et de 114,4% en France au 1er trimestre 2022.
La comparaison de la dette brute par habitant en Union européenne par rapport à celle de la Russie est sans appel. Elle est catastrophique en UE avec une dette brute par habitant de 26.964 € en 2020 alors qu’elle n’est que de 1.474 € en Russie.
Evolution grave de la dette publique en France sous Emmanuel Macron
Emmanuel Macron devient Ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique le 26 août 2014 sous le gouvernement de François Hollande. Il est Président de la République française depuis 2017.
Ce tableau illustre donc évolution de la dette publique de la France depuis 2014, date à laquelle il dirige l’économie du pays.
Le dette publique de 2022 est arrêtée au 1er trimestre de cette année. Ce qui signifie qu’elle va encore évoluer dans le mauvais sens.
Si la dette publique a atteint 114,4% au 1er trimestre, on remarque qu’elle a été augmentée de presque 1000 milliards d’euros et a été multipliée par 1,5 en seulement 8 ans !