Climat : John F. Clauser, le Prix Nobel qui fait trembler le GIEC
Le docteur John F. Clauser, lauréat du prix Nobel de physique 2022, a récemment décidé de signer la Déclaration mondiale sur le climat de l’organisation Clintel, ajoutant ainsi sa voix à celle de 1600 éminents scientifiques et experts remettant en question l’alarmisme climatique ambiant. Sa signature vient conforter le message central de la déclaration selon lequel il n’y a pas d’urgence climatique. John F. Clauser est le deuxième lauréat du prix Nobel à signer la déclaration, le Dr Ivar Giaever a été le premier.
John F. Clauser, un Prix Nobel engagé sur la question climatique
John F. Clauser est un éminent physicien américain, récompensé par le Nobel de physique 2022 pour ses travaux fondateurs en mécanique quantique dans les années 1970. Mais au-delà de ses recherches pionnières, ce scientifique de 79 ans est également impliqué sur la scène climatique.
John F. Clauser a rejoint récemment le conseil d’administration de la CO2 Coalition, un think tank américain climatosceptique. Lors de cette nomination, il a vertement critiqué “la science climatique erronée” qui “s’est métastasée en un journalisme de choc pseudo-scientifique”. Pour lui, “il n’y a pas de véritable crise climatique” même si des défis énergétiques existent.
Une remise en cause frontale du GIEC
Dans ses récentes interventions, John F. Clauser s’en est pris vivement au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU. Selon lui, le GIEC est “l’une des pires sources de désinformation dangereuse” en matière de climat.
Le lauréat du Nobel dénonce la “prolifération de la pseudoscience” qui selon lui gangrène la climatologie actuelle. Il accuse le GIEC de corruption de la science et de diffusion de fausses informations, notamment en exagérant les risques climatiques.
” Le discours populaire sur le changement climatique reflète une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. La science climatique malavisée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique de choc massive. À son tour, la pseudoscience est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux sans rapport. Il a été promu et étendu par des agents commerciaux, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi égarés. À mon avis, il n’y a pas de véritable crise climatique. Il y a cependant un problème très réel à fournir un niveau de vie décent à la grande population mondiale et une crise énergétique associée. Ce dernier est inutilement exacerbé par ce qui, à mon avis, est une science du climat incorrecte. “
John F. Clauser
Un soutien de poids pour l’initiative controversée de Clintel
En signant la Déclaration mondiale sur le climat du groupe Clintel, John F. Clauser apporte une caution scientifique à cette initiative qui remet en cause le prétendu consensus sur l’urgence climatique.
Clintel, un réseau international de climatologues et d’experts climatosceptiques, entend devenir un contre-pouvoir crédible face au GIEC. La signature d’un deuxième prix Nobel de physique renforce sa légitimité.
Avec près de 1600 signataires, la Déclaration entend démontrer que de nombreux scientifiques rejettent l’alarmisme dominant. Un soutien précieux alors que le texte est accusé de relayer de la désinformation.
“C’est très encourageant lorsque des scientifiques de haut niveau tels que le Dr Clauser sont prêts à dénoncer la corruption flagrante de la science par l’establishment climatique. Notre objectif est de faire de Clintel un homologue à part entière du GIEC. Plus il y aura d’excellents scientifiques dans le réseau Clintel, plus notre position sera forte dans le débat avec le GIEC ainsi qu’avec les dirigeants des organisations politiques supranationales.”
Guus Berkhout, professeur émérite de géophysique à la TU Delft et président de Clintel
Un débat scientifique explosif
L’engagement de John F. Clauser révèle les vives controverses qui agitent encore la communauté scientifique sur la question climatique.
Si le lauréat du prix Nobel ne remet pas en cause le constat d’un réchauffement global, il juge que la menace est exagérée. Ses attaques contre le GIEC témoignent des tensions au sein de la climatologie, où certains dénoncent une collusion avec le militantisme écologiste.
Ses prises de position font évidemment réagir les défenseurs de l’orthodoxie climatique, pour qui l’urgence d’agir est démontrée scientifiquement.
Un débat aux lourds enjeux sociétaux
Au-delà des controverses scientifiques, cette polémique révèle les énormes enjeux sociétaux qui sous-tendent le débat climatique.
Pour les tenants de l’urgence comme le GIEC, seule une mobilisation rapide et radicale peut éviter la catastrophe. Une analyse rejetée par les climatosceptiques qui dénoncent une écologie punitive et liberticide.
Les critiques de John F. Clauser sur la “corruption de la science” soulignent aussi les risques d’instrumentalisation politique de ce débat. L’appel du Nobel à suivre la science, même quand elle dérange, fait largement écho chez les climatosceptiques.
Annulation d’une conférence prévue par Clauser au FMI sur les modèles climatiques
La conférence prévue par John F. Clauser au Fonds monétaire international concernant les modèles climatiques a été inopinément annulée, et l’annonce de l’événement a disparu du site du FMI. Initialement, M. Clauser devait intervenir fin juillet devant le Bureau d’évaluation indépendant du FMI avec le thème : “Parlons-en – Jusqu’à quel point les prévisions climatiques du GIEC sont-elles fiables ?” Il semble que l’affirmation “pas très fiables” ne soit pas conforme à l’opinion dominante.
La prise de position du Dr John F. Clauser dans le débat sur le changement climatique rappelle que la science, par essence, est un domaine d’enquête, de questionnement et parfois de dissension. Alors que le monde s’efforce de répondre aux défis climatiques, il est essentiel d’embrasser la diversité des opinions et d’encourager un échange d’idées ouvert et respectueux.
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