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Scandale à l’Assemblée nationale : Erwan Balanant propose de supprimer le suffrage universel !

Dans une période marquée par des tensions politiques et un questionnement constant sur les fondements de notre démocratie, une proposition d’amendement déposée par Erwan Balanant, député du MoDem, visant à réformer radicalement le mode d’élection du Président de la République française, a jeté un pavé dans la mare.

Un amendement controversé

Le 27 mars 2024, Erwan Balanant propose un amendement visant à supprimer l’élection au suffrage universel direct du Président de la République, en faveur d’un système de collège électoral. Cette proposition, qui remet en question l’article 6 de la Constitution de la Ve République, s’inscrit dans un contexte de réflexion sur la présidentialisation du régime français et les déséquilibres entre les pouvoirs.

Les motivations de la proposition

L’exposé sommaire de l’amendement met en avant une critique de la “forte présidentialisation de la 5ème République” et du déséquilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif. Erwan Balanant argue que le mode de scrutin au suffrage universel direct et la durée du mandat présidentiel contribuent à ce déséquilibre, plaidant pour une réforme visant à renforcer le rôle du Parlement et des collectivités territoriales dans l’élection présidentielle.

Réactions et oppositions

La proposition a suscité une vague d’indignation et de critiques, tant de la part de politiques que de citoyens. Pascale Bordes, députée du Rassemblement national, souligne l’importance du suffrage universel comme pilier de la démocratie et symbole de la volonté populaire. De même, le rejet de l’amendement par l’Assemblée nationale et les critiques acerbes de figures politiques comme Florian Philippot, président du parti Les Patriotes, illustrent la profondeur du clivage autour de cette question.

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Le débat sur la présidentialisation et la démocratie

La proposition d’amendement relance le débat sur la présidentialisation du régime et ses effets sur l’équilibre des pouvoirs en France. Alors que certains y voient une nécessité pour une efficacité politique, d’autres critiquent une concentration excessive du pouvoir et un affaiblissement du rôle du Parlement et du citoyen dans le processus décisionnel.

Une question de démocratie

Au cœur de cette controverse se trouve une question fondamentale sur la nature de la démocratie française et le rôle du Président de la République. La proposition de Balanant, bien qu’ayant échoué, force la société française à se questionner sur les mécanismes qui garantissent l’équilibre des pouvoirs et l’expression de la volonté populaire.

Un débat nécessaire mais clivant

L’amendement proposé par Erwan Balanant, malgré son rejet, a mis en lumière les tensions et les questionnements au sein de la démocratie française. La discussion autour de la présidentialisation et du mode d’élection du Président de la République reste vive, reflétant les divergences de vision sur l’avenir de la Ve République. Dans ce contexte, le débat démocratique apparaît plus que jamais comme un outil essentiel pour façonner l’avenir politique et institutionnel de la France. Mais on sait qu’avec le gouvernement Macron, la démocratie est de plus en plus, mise à mal…

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