OMS : infection humaine par le virus de la Grippe Aviaire A (H5N1) au Chili
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a mis à jour les informations relatives à l’infection humaine par le virus de la grippe aviaire A(H5N1) au Chili. Cette actualisation suit celle du 6 avril 2023 et présente de nouvelles données sur le séquençage génomique et les réponses de santé publique actuelles.
L’Institut chilien de santé publique a publié le 5 avril les résultats du séquençage génomique. Ceux-ci montrent que le virus appartient au clade phylogénétique 2.3.4.4b du virus A (H5N1). Les résultats confirment une correspondance de 99,9 % avec les séquences d’hémagglutinine H5 des oiseaux chiliens et de 100 % pour la neuraminidase N1.
À ce jour, le Chili n’a détecté aucun nouveau cas. Les tests réalisés sur douze contacts étroits et professionnels de santé ont tous donné des résultats négatifs pour la grippe aviaire, concluant leur période de suivi sans incident.
Description du cas Index
Un homme de 53 ans de la région d’Antofagasta constitue le cas confirmé. Sans comorbidités ni voyages récents, il a commencé à présenter des symptômes le 13 mars 2023. Avec l’aggravation des symptômes, il a été admis le 22 mars à l’hôpital régional d’Antofagasta. Les premiers tests ont écarté le SARS-CoV-2. Les analyses du 27 mars ont confirmé l’infection par le virus A(H5) le 29 mars.
Surveillance épidémiologique et mesures de Santé Publique
Depuis 2014, le virus A(H5N1) circule parmi les volailles et la faune sauvage dans les Amériques. Une surveillance renforcée des contacts et de la faune dans la région d’Antofagasta s’accompagne de la vaccination continue contre la grippe saisonnière pour les groupes à risque.
Évaluation du risque de grippe aviaire (H5N1) par l’OMS
Selon l’OMS, l’évaluation du risque reste inchangée. Les données actuelles indiquent que le virus A (H5N1) n’a pas développé la capacité de transmission interhumaine soutenue. Néanmoins, le risque d’infections sporadiques demeure en cas d’exposition environnementale.
Conseils de l’OMS
L’OMS insiste sur l’importance d’une surveillance mondiale constante des virus grippaux. Il est vital de minimiser le contact avec les animaux potentiellement infectés et de signaler toute observation suspecte. Les mesures préventives incluent également le respect strict des pratiques d’hygiène et de sécurité alimentaire, en particulier pour les voyageurs dans les zones affectées.
Notification et suivi
Toute nouvelle infection par un sous-type de virus grippal doit être immédiatement rapportée à l’OMS, conformément au Règlement Sanitaire International. Cette vigilance permet de préparer et de gérer les risques potentiels de pandémie.
En conclusion, la situation au Chili est sous contrôle grâce à une réponse proactive de santé publique. Les enquêtes épidémiologiques et les études virologiques restent essentielles pour gérer la grippe aviaire A(H5) et prévenir sa propagation.